Depuis l’été 2022, le marché immobilier français connaît une tendance baissière, avec des prix qui reculent de manière générale sur l’ensemble du territoire. En 2023, cette crise s’est traduite par une chute de 20 % des transactions immobilières par rapport à l’année précédente. Bien que la baisse des prix semble se stabiliser en 2024, elle reste tout de même présente. Face à cette situation, il existe une stratégie permettant de limiter l’impact sur le montant net perçu par les vendeurs.
Les raisons de la baisse des prix immobiliers
La baisse des prix immobiliers, bien qu’alarmante pour certains, n’est pas une surprise. En 2023, la hausse rapide des taux d’emprunt, associée à une inflation marquée en France, a lourdement affecté la capacité d’achat des ménages.
Pour faire face à cette réalité, de nombreux acheteurs ont été contraints de revoir leurs projets : certains ont opté pour des biens plus petits ou dans des zones plus éloignées, tandis que d’autres ont préféré attendre une amélioration du marché avant de se lancer. Ce changement de comportement a conduit à une augmentation du nombre de biens disponibles sur le marché, entraînant une baisse inévitable des prix.
Conséquences pour les vendeurs
Si la baisse des prix peut offrir des opportunités aux acheteurs, elle a un effet négatif sur les vendeurs, qui voient la valeur de leurs biens diminuer. Par exemple, à Paris, les prix sont tombés sous la barre symbolique des 10 000 €/m2, et même en dessous des 9 000 € dans certains arrondissements, selon les données de Meilleurs Agents. En un an, la capitale a enregistré une baisse moyenne de près de 6 %, et cette tendance se retrouve également dans d’autres villes françaises.
Le principal impact est sur le net vendeur, c’est-à-dire le montant final perçu par le vendeur après déduction des frais d’agence. En période de baisse des prix, le net vendeur est le premier à souffrir.
Comment optimiser la vente malgré la baisse des prix ?
Malgré ce contexte défavorable, il est possible de préserver son net vendeur en agissant sur les frais d’agence. Traditionnellement, les agences immobilières se rémunèrent en prenant une commission qui s’élève en moyenne, selon l’autorité de la concurrence, à 5,78%, de la valeur du bien. Pour un bien estimée à 300 000 €, cela représente 12 400 €, montant directement déduit du net vendeur, qui subit déjà les effets de la baisse des prix.
Une agence immobilière traditionnelle prélève une commission moyenne de 5,78 % de la valeur du bien. Pour un bien à 300 000 €, cela représente 17 340 €, montant qui vient directement réduire le net vendeur, déjà impacté par la baisse des prix. En choisissant une commission fixe de 4 900 € proposée par 4900 IMMO, les économies réalisées sur les frais d’agence atteignent 12 440 €, ce qui permet de compenser en grande partie la baisse des prix et de maintenir le net vendeur à un niveau stable.
Grâce à ce modèle de tarification, les agence commission unique permettent de maintenir un net vendeur quasi inchangé malgré la conjoncture. Ces agences, en proposant des frais fixes, se révèlent être une solution judicieuse pour les vendeurs cherchant à minimiser les pertes dans un marché en baisse.
02/09/2024